Né en 1954 à Villeneuve Saint Georges, en banlieue parisienne, son enfance s’est déroulée dans les Alpes, non loin de la ville de Saint-Jean de Maurienne. 

Après une formation à l’environnement, une rencontre fortuite à l’âge de 34 ans l’a mis en contact avec un maître sculpteur, Robert Pérot, dont il a reçu une solide formation. Ce fut le départ d’une aventure artistique : dans un petit atelier, installé à côté de celui du maître, à Villejuif, il commençait à réaliser ses œuvres, une fièvre créatrice s’était emparée de moi et ne m’a plus quitté, comme s'il était propulsé par une force jusque-là inconnue. Il était animé par une nécessité de faire naître une expression abstraite et par la volonté de réaliser une sorte de plongeon dans l’abstraction. 

 
En déployant des séries de paysages ou des espaces, des champs d’immensité s’ouvraient alors et dévoilaient une part de l’insondable. Une nouvelle géographie se dessinait graduellement et ses contours se faisaient plus précis – des lieux qu'il ne cesse d’explorer encore aujourd’hui, qui sont des réponses venues de l’infini. Partir d’une grande interrogation pour dialoguer avec la couleur et les couleurs, avec la vibration qu’elles émettent, synonyme des origines de la vie. Cheminer vers un lieu originel dans lequel la couleur commence à se conjuguer. Au-delà du voile coloré, une présence, une puissante vibration, une part d’intemporalité se déploie. Néanmoins, et de façon impérieuse, il s’impose de chercher et d’expérimenter pour aller vers ce toujours plus loin ; il s’impose de déplacer les frontières, de les ouvrir pour s’établir dans ce lieu où tout est fulgurance et où se cache la réponse aux interrogations les plus profondes. 

Son approche de la sculpture abstraite a été tout aussi exigeante et a procédé du même processus : recherche de l’équilibre des volumes, harmonie des vides et des pleins, sublimation de la matière pour y insuffler la vie. Dès lors, à partir d’une matière apparemment immobile, se dégagera l’être qui y est caché.